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Chaîne humaine pour protéger les CPE

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1 février 2016
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Les Centres de la petite enfance (CPE) de la MRC de Joliette  se  mobilisent  face  aux  coupes  de  120 M$ annoncées par le gouvernement Couillard. La députée de Joliette, Mme Véronique Hivon, s’est joint ce lundi à une imposante chaîne humaine devant le CPE des Amis des Prairies.

D’autres  chaînes humaines se dresseront chaque lundi de février  dans les  différents  CPE  de  la région.  Ce  geste de solidarité   s’inscrit   dans  le   mouvement  de   mobilisation national   contre   les   compressions  du  gouvernement  du Québec imposées au réseau pour 2016-2017.

« Ça  ne  fait que  commencer. Nous  allons  poursuivre tant  et  aussi  longtemps que  le gouvernement ne mettra  pas  les  familles  du Québec au cœur de  ses priorités! » a lancé  la directrice  du CPE  Les  Joyeux Lutins, Nathalie  Loranger.

Les  compressions auraient pour  effet  de  réduire de  1000$  par  place  au  permis  l’enveloppe budgétaire accordée annuellement à chaque enfant  des  CPE, illustre-t-on. Une importante réorganisation est à prévoir et les heures de travail des  employés de soutien seront réduites drastiquement.

« On a déjà largement contribué  au redressement des  finances publiques. On s’est  serré la ceinture,  mais on a atteint la limite de notre créativité pour ne pas affecter  la qualité des  services éducatifs. Ces  nouvelles compressions auront  des  conséquences désastreuses sur  la santé, la sécurité et  le  bien-être de  nos enfants », s’inquiète  Mme Loranger.

Les  CPE  ont déjà  dû absorber des  compressions de  près  d'un  demi-milliard de  dollars  depuis  2006.  Ces nouvelles coupes de 120 M$ mettent  en péril leur mission première, soit de garantir l’égalité des chances aux enfants issus de tous les milieux, afin qu’ils puissent développer leur plein potentiel  dans un environnement sécuritaire.

Isabel  Desrochers, mère  du petit Émyl qui fréquente le CPE La Cabotine depuis 4 ans, participe  activement à la mobilisation. « Ce que le gouvernement demande aux CPE est inacceptable. Comment les éducatrices peuvent-elles assurer  le développement optimal de nos enfants dans  de telles conditions? M. Couillard doit comprendre que les CPE, ce ne sont pas des  stationnements d’enfants. »

Rappelons que  les 162 M$ que  devront  débourser les parents via la modulation des  tarifs de garderie ne seront pas  réinvestis dans le réseau, mais contribueront à garnir les coffres de l’État.

Pour convaincre le gouvernement de revenir sur sa décision,  les responsables des CPE invitent les Lanaudois à signer  la pétition sur le site de l’Assemblée  nationale  et à participer aux prochaines chaînes humaines qui auront lieu les 8, 15 et 22 février prochains.

 

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